C'est avec l'appareil de mon père que j'ai fais mes premières photographies, un Voigtländer. Puis j'ai découvert le labo noir et blanc au club photo du CE Renault ou j'ai exposé mes premières images.

Si parfois il concède des infidélités à ces têtes à têtes, pascal Drouard ne s'éloigne jamais longtemps du portrait.

Tantôt grave, tantôt malicieux, le photographe explore ce vaste territoire : sa première série de portraits  revendique des couleurs acidulés, l'extravagance contenue et le jeu sur les contrastes entre le loufoque et la gravité.

il y eut jadis, l'énergie des scènes rock fragmentée en kyrielle d'images, ces traces éphéméres des 24 heures écrites sur l'asphalte de la piste, le chaos d'improbables friches industrielles peuplées d'émouvants ectoplasmes, la vitalité dégagée par des corps dans des prairies verdoyantes. De retour de ces différentes aventures, pascal Drouard a toujours retrouvé le port d'attache du portrait.

Au début de son travail , sa ville Allonnes, surgissait déja au travers de personnages, chômeurs allonnais qui s'emparaient d'une identité. Depuis, le photographe a réalisé de multiples séries autour du portrait dans la cité.


 

Frédérique B